QUI SOMMES-NOUS ?

A la fois témoins et acteurs de l’évolution de la société, la loge Les Démophiles s’inscrit depuis deux siècles avec le Grand Orient de France dans l’histoire de la France. L’origine de la loge remonte à 1808 d’après les historiens. Deux révolutions (1830, 1848) et deux Empires (1804, 1852), trois guerres (1870, 1914, 1940) et quatre républiques (1848, 1870, 1944, 1958) forgent l’âme des Démophiles.

 

L’engagement des frères et des soeurs se fonde sur la liberté absolue de conscience, comprise comme un travail, un devoir, bien avant de n’être qu’un droit. L’action des Démophiles pour assoir hier la République et la Laïcité dans l’hexagone, pour les pérenniser aujourd’hui et demain, est indissociable de l’intérêt de la loge pour la politique du pays. Les réflexions sorties du temple recoupent les débats contemporains.

 

Fidèles à l’intérêt qu’ils portent sur le monde, les frères et les sœurs des Démophiles se sont rapprochés des frères du Grand Orient de Belgique par le jumelage avec « Les Vrais Amis » de Gand. Après la chute du mur de Berlin,  c’est ensemble qu’ils ont accueillie la Maçonnerie Tchécoslovaque renaissante. L’ouverture sur l’extérieur s’est traduite par la mise en place de conférences publiques. Les thèmes chers à la loge comme la défense de la laïcité, de la République ou de l’Europe ont été exposés régulièrement par les Grands Maîtres du Grand Orient de France. Le rayonnement des Démophiles s’étend bien au delà de la Touraine. L’exposition maçonnique internationale qui s’est produite à la fin du 20ème siècle au Musée des Beaux-Arts de Tours pour fêter le 150ème anniversaire de la loge n’en a-t-il pas été un bon indice ?

Les origines de la Franc-Maçonnerie

Il s’agit d’une association philosophique dont les sources sont contestées. Certains font référence à l’Egypte ancienne ou à l’Antiquité, d’autres aux compagnons bâtisseurs de cathédrales du Moyen-Age. Quelles sont les origines de la Franc-Maçonnerie ?

Le terme « freemason » (maçon libre) apparait au XVIème siècle pour désigner certains corps de métier bénéficiant de franchises fiscales accordées par le pouvoir royal, les tailleurs de pierre étant les plus connus en France, en Allemagne et en Angleterre. C’est ainsi que des confréries de bâtisseurs se donnaient le nom de francs-maçons, comme en attestent des manuscrits médiévaux appelés les vieux devoirs, dont les plus anciens sont le Regius (1390) et le Cooke (1410). On lit dans ces deux textes que la géométrie est l’art de mesurer toute chose dans le ciel et sur la terre et on la nomme Franc-Maçonnerie.

 

 

 

Constitutions
La Franc-Maçonnerie dite « opérative » était née : d’où les références symboliques aux outils des constructeurs. Puis ces confréries ont accepté peu à peu des intellectuels, des penseurs, des philosophes, des scientifiques, et la Franc-Maçonnerie est devenue spéculative. Au début du 18ème siècle, quelques loges anglaises décident de synthétiser les vieux devoirs dans un texte unique : les Constitutions dites d’Anderson, du nom de son rédacteur (1723). Toutes les obédiences (fédérations de loges) maçonniques se réclament de ces constitutions dont l’un des devoirs est d’étendre à tous les membres de l’humanité les liens fraternels qui unissent les francs-maçons sur la surface du globe.
DISCOURS DU CHEVALIER DE RAMSEY

EN 1737