QUI SOMMES-NOUS ?

A la fois témoins et acteurs de l’évolution de la société, la loge Les Démophiles s’inscrit depuis deux siècles avec le Grand Orient de France dans l’histoire de la France. Créée le 26 décembre 1847, l’origine de la loge Les Démophiles remonte à 1808 d’après les historiens. Deux révolutions (1830, 1848) et deux Empires (1804, 1852), trois guerres (1870, 1914, 1940) et quatre républiques (1848, 1870, 1944, 1958) forgent l’âme des Démophiles.

 

L’engagement des frères et des soeurs se fonde sur la liberté absolue de conscience, comprise comme un travail, un devoir, bien avant de n’être qu’un droit. L’action des Démophiles pour assoir hier la République et la Laïcité dans l’hexagone, pour les pérenniser aujourd’hui et demain, est indissociable de l’intérêt de la loge pour la politique du pays. Les réflexions sorties du temple recoupent les débats contemporains.

 

Fidèles à l’intérêt qu’ils portent sur le monde, les frères et les sœurs des Démophiles se sont rapprochés des frères du Grand Orient de Belgique par le jumelage en 1968 avec « Les Vrais Amis » de Gand. Après la chute du mur de Berlin,  c’est ensemble qu’ils ont accueillie la Maçonnerie Tchécoslovaque renaissante. L’ouverture sur l’extérieur s’est traduite par la mise en place de conférences publiques. Les thèmes chers à la loge comme la défense de la laïcité, de la République ou de l’Europe ont été exposés régulièrement par les Grands Maîtres du Grand Orient de France. Le rayonnement des Démophiles s’étend bien au delà de la Touraine. L’exposition maçonnique internationale qui s’est produite à la fin du 20ème siècle au Musée des Beaux-Arts de Tours pour fêter le 150ème anniversaire de la loge n’en a-t-il pas été un bon indice ?

 

Le 14 octobre 2013 la loge Les Démophiles devient mixte en initiant sa première Soeur.

 

Les 18 et 19 novembre 2017 furent l’occasion d’une grande cérémonie commémorative du 170ème anniversaire des Démophiles, organisée à la mairie de Tours.

IMAGE D’ARRIERE PLAN :

Fronton du temple des Démophiles

sculpté par Henri Varenne en 1898